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Pourquoi la vérification KYC est-elle un levier stratégique en B2B ?

KYC, LCB-FT, conformité... Ces acronymes vous donnent des sueurs froides ? On vous comprend. Mais si on vous disait que la vérification Know Your Customer peut devenir votre meilleur allié ? Qu'elle peut accélérer vos paiements au lieu de les ralentir ? Chez Aria, on a transformé cette obligation légale en avantage concurrentiel. Et on va vous montrer comment.

Illustration avec le mot KYC en gros

Contrainte réglementaire. Centre de coût. Perte de temps.

C’est souvent comme ça qu’on voit le KYC.

Le KYC (Know Your Customer) répond à une obligation réglementaire. Mais il joue aussi un rôle clé dans la maîtrise des risques et la fiabilité de vos relations commerciales :

  • Identifier vos interlocuteurs avec précision
  • Prévenir les fraudes et les erreurs de paiement
  • Montrer à vos partenaires que vos processus sont solides

Les menaces se multiplient : documents d’identité créés par IA, identités fictives, deepfakes…

Entrust rapporte une hausse de 244 % des faux documents numériques entre 2023 et 2024.

Les fraudeurs s’adaptent vite, avec des méthodes de plus en plus sophistiquées. Et ce sont justement les entreprises où l’argent transite rapidement qui deviennent leurs cibles préférées.

Bref, un contrôle mal calibré, et c’est votre trésorerie qui trinque.

Pour garantir les meilleurs standards de LCB-FT (Lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme), Aria s’impose les mêmes obligations que les banques. Afin de rendre cette vérification la plus fluide possible pour vous et vos contreparties nous avons fait le choix d’automatiser toutes les étapes. A la clé ? Un gain de temps et une sécurité renforcée. 

Définition de la vérification KYC dans le cadre des paiements B2B

Dans le B2B, on distingue plusieurs types de contrôles identitaires : KYC : pour les personnes physiques (dirigeants, bénéficiaires effectifs); KYB : pour les entités morales (vérification juridique de l’entreprise); KYS : pour les fournisseurs, notamment dans les grandes chaînes d’approvisionnement.

Peu importe l’acronyme : l’objectif reste le même.

Prenons l’exemple d’une marketplace :

Étape 1 : Inscription Un fournisseur rejoint votre plateforme.

Étape 2 : Collecte Il transmet ses documents : K-Bis, justificatifs, informations bancaires.

Étape 3 : Vérification automatisée Les documents sont vérifiés via des bases officielles et privées.

Étape 4 : Contrôles de sécurité Sanctions internationales, listes noires, personnalités politiquement exposées.

Étape 5 : Score de risque Attribution d’une note. Score élevé = contrôles renforcés.

Étape 6 : Décision et monitoring Validation finale et surveillance continue.

Bien évidemment, en fonction des scénarios les contrôles seront plus ou moins poussés. 

Chez Aria, qui finance des factures à hauteur de plusieurs dizaines de milliers d’euros, une fausse entreprise = une catastrophe

Quelle différence entre le KYB et le KYC

Ils font tous les deux partie de la famille des KYx au même titre que le KYS pour Know Your Supplier.

  • KYB vérifie la légitimité de l’entreprise (enregistrement, existence juridique, activité)
  • KYC s’assure que les personnes derrière cette entreprise sont bien identifiées, et autorisées à agir

Dans un monde idéal, vous faites les deux. Sinon, vous risquez de faire affaire avec une entreprise tout à fait légitime… dirigée par une personne sous sanctions internationales. Pas idéal.

Ensemble, ils créent une défense à plusieurs niveaux :

  • KYB = « Cette entreprise est-elle réelle et digne de confiance ? »
  • KYC = « Les personnes derrière cette entreprise sont-elles bien celles qu’elles prétendent être ? »

Dans la plupart des cas, l’un n’existe pas sans l’autre. 

La vérification KYC/KYB en action : marketplaces, SaaS et corporates 

Marketplaces

Un seul vendeur douteux peut mettre à mal toute votre crédibilité. Le KYC limite les risques dès l’entrée, en filtrant les partenaires à risque dès leur inscription. Objectif : prévenir les fraudes (services non livrés, identités masquées, faux IBAN).

Et surtout : éviter que vos équipes support ne deviennent détectives à plein temps.

En cas de litige entre acheteur et vendeur, une bonne vérification permet de trancher rapidement : le partenaire était-il bien celui qu’il prétendait être ?

Solutions SaaS 

Pour un éditeur de logiciel, l’onboarding client est déterminant. Bien que ces types d’entreprises ne soient pas par défaut soumises au KYC, cette brique devient obligatoire dès lors que des paiements transitent par votre plateforme. 

Chez Aria, cette étape peut être entièrement intégrée dans votre interface, sans rupture dans le parcours utilisateur.

Vos utilisateurs ne le remarquent pas ? C’est le signe que c’est bien fait.

 

Corporates

Dans une organisation où les flux sont nombreux, décentralisés, et souvent internationaux, un faux virement peut avoir des conséquences majeures.

Un bon processus KYC permet de :

  • Limiter les erreurs de paiement
  • Réduire les litiges fournisseurs
  • Mieux contrôler les décaissements, même quand plusieurs services interviennent

Pour simplifier la tâche des grands groupes, Aria intègre la vérification KYC à sa solution de pilotage de trésorerie pour entreprises

Les avantages ? Cela accélère l’onboarding, vous libère de la paperasse et garantit une traçabilité totale. 

Au-delà de la conformité bancaire KYC : piloter les risques et prévenir les litiges 

La vérification KYC n’est pas qu’une case à cocher, mais aussi un outil de pilotage qui vous aide à : 

  • Évaluer les risques en identifiant en amont les acteurs problématiques, avant que des factures fictives ou des impayés viennent impacter votre trésorerie. 
  • Éviter les fraudes en empêchant des fausses entreprises ou des sociétés écrans de recevoir de l’argent qu’elles ne devraient pas 
  • Automatiser l’onboarding en supprimant les frictions et en réduisant les erreurs humaines. 
  • Renforcer la confiance et protéger votre réputation en montrant à vos partenaires (investisseurs, banquiers, analystes) que vous avez des pratiques solides sur les sujets conformité 
  • Prévenir les litiges grâce à des données fiables et à jour afin de limiter les contestations de factures et les retards de paiement. 

FAQ – Tout savoir sur la vérification KYC

Qu’est-ce que la vérification KYC ? 

La vérification KYC (Know Your Customer) est le processus de collecte et de validation des informations d’identité et des documents légaux de vos clients et fournisseurs. Son objectif est de confirmer la légitimité des partenaires avant tout versement de fonds pour lutter contre la fraude et le blanchiment d’argent. 

Quelles sont les règles LCB-FT ? 

Les règles LCB-FT (Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme) exigent des entreprises qu’elles vérifient l’identité de chaque partenaire, surveillent les transactions pour détecter tout comportement suspect et conservent les preuves de ces contrôles. Leur objectif est de garantir la transparence des flux financiers et d’empêcher les activités illégales. 

Comment la vérification KYC renforce-t-elle la confiance entre partenaires B2B ? 

En assurant des contrôles rigoureux et transparents, vous instaurez une relation de confiance. Vos clients et fournisseurs savent ainsi que vous prenez la sécurité et la conformité très au sérieux, ce qui consolide la relation et facilite les échanges financiers. 

Comment Aria utilise-t-elle la vérification KYC pour transformer une obligation légale en avantage compétitif ?
Aria intègre la KYC directement dans vos outils (ERP, SaaS, etc.) et automatise chaque étape : collecte, vérification documentaire, contrôle bancaire. Vous réduisez ainsi les délais, éliminez les erreurs manuelles et déployez vos paiements plus rapidement. La conformité devient alors un atout différenciant auprès de vos partenaires.

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